Les drones sont issus des nouvelles technologies arrivées lors de ce siècle. Ces appareils volants font effectivement partie des images que nous avons en tête lorsqu'on pense au futur.
Sortis tout droit des meilleurs films de fiction, les drones sont aujourd’hui une réalité, utilisés pendant presque 100 ans pour des usages exclusivement militaires pour aider les formes armées sur le terrain.
Récemment, nous avons pu apprécier l’arrivée des drones civils : des usages particuliers, souvent à des fins d’exploration, de prises de vues et de divertissement ont vu le jour.
Les drones sont des outils incontournables pour les forces armées, notamment pour la France. Ce sont donc les drones militaires utilisés pour différents objectifs que nous allons développer.
Pour votre culture, le premier drone a été inventé par Max Boucher, le 2 juillet 1917, il a réussi à faire décoller un avion sur une distance de 500 mètres. À l’époque, c’était déjà un véritable exploit !
L’objectif à l’époque était de pouvoir réaliser des missions aériennes dans un cadre militaire sans pour autant devoir engager la vie de leurs pilotes. Les premiers drones civils et de loisirs ne sont apparus qu’en 2010, fortement promus par la tendance « action cam », dans un cadre sportif.
Le drone militaire est un engin bien particulier qui, à part le fait que celui-ci soit volant, n’a pas grand-chose à voir avec les drones civils. Le drone militaire se doit d’être performant et fiable en toute circonstance, celui-ci sera bien souvent en appui de forces armées au sol et pourrait assurer la vie de ceux-ci selon les situations.
Le mot « drone » désigne dans le monde entier un engin militaire piloté à distance. Un drone peut être volant, terrestre ou amphibie. Sa forme la plus répandue est évidemment celle de l’engin volant automatisé.
En France, les drones peuvent désigner les engins militaires, mais également les drones civils (à noter que dans les autres pays, lorsque l’on parle de drones, nous parlons uniquement des engins militaires).
Tous les drones ont une construction “principale” similaire, composés de 3 parties principales : le châssis, le système de propulsion et le contrôleur de vol.
Le châssis correspond au squelette global du drone. Celui-ci peut adopter plusieurs formes différentes selon les modèles et le nombre de bras composant ceux-ci. Globalement, retenez qu’il existe une multitude de drones destinés à différentes utilisations. Vous pourrez retrouver des drones trichoptères, quadricoptères, hexacoptères, en aluminium, en plastique, en fibre de carbone ou en bois.
Le système de propulsion est équipé d’un ou plusieurs moteurs appelés rotors, d’hélices et de contrôleurs de vitesses. Les batteries des drones sont principalement en Lipo (lithium polymère).
Le contrôleur de vol est le lien principal entre le pilote et son drone. Il fonctionne via un récepteur connecté et un circuit intégré composé d’un microprocesseur, de broches d’entrée et de sorties et de capteurs.
Les drones ont énormément évolué ces dernières années et sont capables de véritables prouesses technologiques et physiques.
En France, l’altitude maximale autorisée est de 150 m (mais les drones peuvent aller plus haut). L’autonomie des drones est d'environ une demi-heure pour les modèles les plus performants et ceux-ci peuvent atteindre de très grandes vitesses (le record actuel est de 289 km/h).
En revanche, les points qui restent à faire évoluer sur les drones militaires sont leur capacité de transport et leur résistance au vent. Aujourd’hui, un drone ne peut emporter que quelques kilos sans que les performances ne soient trop impactées. Le vent est l’un des principaux problèmes pour les pilotes de drones, surtout pour ceux pilotant des modèles particulièrement légers.
La contrainte de ces drones, au-delà de la contrainte technologique, est celle du prix. En effet, un drone militaire peut être extrêmement coûteux à la production et à l’acquisition. C’est pour cela qu’il est plus que nécessaire de disposer de pilotes aguerris.
Si les drones militaires et l’aviation vous passionnent, pourquoi ne tenteriez-vous pas votre chance pour être l’un de ces prestigieux pilotes de drone militaire en France ?
Chaque particulier, en tant que civils, peuvent s’essayer au pilotage de drones de loisirs. Nous vous conseillons pour cela de commencer votre apprentissage de quelques heures avec des modèles réduits, des mini-drones. Sa petite taille vous permettra de le manier plus facilement et vous pourrez vous entraîner en intérieur, éliminant la contrainte du vent. Entraînez-vous aux manœuvres simples de décollage et atterrissage pour commencer.
Si vous souhaitez devenir pilote de drone militaire, nous vous conseillons vivement de vous tourner vers les services de l’Armée de l’Air, dans leur section « Aviation ». Au rang d’officier, avec un contrat initial de 10 ans, vous devez disposer d’un baccalauréat, avoir moins de 27 ans, de nationalité française et avoir passé avec succès les tests de sélection pour postuler.
En devenant pilote de drone à distance, vous pilotez un drone MQ-9 Reaper, drone dédié aux missions de surveillance, de renseignement et d’appui feu.
En tant qu’officier dans l’Armée de l’Air, vous serez au cœur des missions aériennes dans un environnement informatique dense et complexe. Vous suivrez une formation d’un an pour obtenir une certification opérationnelle.
Découvrez le portrait de Mathis, élève pilote de drone de l’Armée de l’Air.
Le coût d’un drone militaire est un facteur important pour un pays lorsque celui-ci veut en équiper ses forces armées. En effet, la recherche et le développement pour la technologie de pointe qui constitue les drones engage d’importants coûts de production et de commercialisation.
Les drones civils se démocratisant de plus en plus, vous pouvez en faire l’acquisition pour 60 € pour les plus bas de gamme.
En moyenne, comptez 500-800 € pour un drone civil. Les drones professionnels peuvent coûter jusqu’à 2 000 €.
Lorsqu’il s'agit des drones militaires, ce n’est plus la même musique.
Un drone militaire coûte entre 4 et 20 millions de dollars en moyenne, sans compter les munitions si ceux-ci sont armés. Voilà donc le principal frein à l’acquisition pour les forces armées. Les drones sont monstrueusement chers et ceux-ci peuvent facilement être détruits. Il faut également prendre en considération le coût de l’entretien des engins ainsi que le coût humain de leur utilisation.
Par exemple, le General Atomics MQ-1B Predator coûte 4,5 millions de dollars alors que le General Atomics MQ-9 Reaper (le drone utilisé par l’armée française) coûte entre 13 et 16 millions d’euros.
Le coût opérationnel du General Atomics MQ-1B Predator est de 3 234 euros de l’heure de vol.
Récemment, l’US Air Force a prouvé qu’elle n’avait pas besoin de dépenser des milliards de dollars pour s’équiper de drones futuristes accomplissant des prouesses.
C’est le cas à travers l’Ultra Leap, un prototype permettant plus de 60 heures de vol sans ravitaillement. Une performance incroyable d’autant plus que l’engin a été conçu avec des technologies disponibles dans le civil. L’aéronef coûterait aux alentours de 130 000 €, un prix très accessible comparé aux autres drones militaires, surtout à côté du mastodonte Global Hawk qui coûte plus de 110 millions d’euros l’unité.
“L’aéronef a pour objectif de donner des informations sur le champ de bataille et pourra soutenir les soldats pendants de longues périodes, sans nécessiter de logistique hors de prix” a affirmé le chef du projet Paul Litke.
Les premiers prototypes de l’Ultra Leap ont déjà fait leur preuve lors de missions en combat réel avec les forces spéciales américaines (plus de 18 000 heures de vols).
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Blague à part, il a été observé depuis le début du siècle une progression fulgurante de l’utilisation des drones de combat. De grands constructeurs aéronautiques reconnus dans le domaine tels que General Atomics, Northrop Grumman ou encore Dassault Aviation ont donc investi énormément en recherche et développement pour proposer des modèles toujours plus performants et autonomes.
Nous vous avons donc sélectionné le TOP 3 des drones de combat utilisés par l’armée, sélectionnés pour leurs performances, qui sont les résultats de prouesses technologiques dans l’électronique de pointe et l’armement militaire. À noter que dans l’univers du drone militaire, beaucoup de prototypes époustouflants ne dépasseront pas le stade de prototype, mais seront très utiles pour le développement et la commercialisation d’une version améliorée de ceux-ci.
Le Northrop Grumman X-47B a une vitesse de 1 100 km/h avec des capacités de stockage importantes à l’intérieur de celui-ci avec des performances de décollage et d’atterrissage impressionnants.
Son développement a été encadré par l’US Navy qui avait pour objectif de rendre le Northrop Grumman X-47B le plus compatible possible avec les navires aéronavales.
Le Northrop Grumman X-47B aura coûté près d’un milliard de dollars en développement, sa mise à disposition pour les forces armées devrait se faire dans les prochaines années. Il ne reste plus qu’à voir quel sera le prix final de cette petite fusée militaire autonome.
Le Neuron, c’est le drone de combat de référence en Europe. Il est le fruit d’une coopération internationale longue et fructueuse dirigée par le groupe français Dassault Aviation !
D’une longueur de 9,2 mètres et une envergure de 12,5 mètres, il pèse 4,9 tonnes et peut se déplacer à 980 km/h grâce à l’aérodynamisme typique caractérisé par les aéronefs « aile volante ».
Ce modèle est un prototype à l’origine de grandes avancées en recherches et développements dans l’aéronautique militaire. Le Neuron ne sera cependant pas voué à être produit en série.
Le General Atomics Avenger, ce mastodonte emblématique dans l’univers du drone militaire est placé en 3ème position de notre TOP des meilleurs drones militaires.
C’est l’un des derniers drones de la famille « Predator », à l’origine, son nom était « Predator C » avant d’être rebaptisé « Avenger ».
Frère des deux drones militaires Sky Warrior et Reaper, il est destiné à la surveillance et au combat en moyenne et haute altitude. Il possède une puissance opérationnelle bien supérieure à ces deux frères.
Le drone militaire General Atomics Avenger possède un turbopropulseur Pratt & Whitney plus puissant que celui du Reaper appelé Honeywell. L’Avenger peut donc se déplacer à une vitesse de 740 km/h tout en transportant 1,2 tonnes de charge.
Il possède une autonomie de 18 heures et d’un rayon d’action de 2 900 km. C’est un drone furtif avec une ergonomie permettant de réduire sa détection par les radars et détecteurs thermiques.
Le General Atomics Avenger a par exemple été déployé en Afghanistan en août 2011. Ce drone militaire a été commandé pour 100 unités par un client international resté anonyme, ce qui assure un suivi de la série par General Atomics.
La force de ces trois drones est le fait que ceux-ci ont une capacité d’automatisation dans leurs actions.
En effet, l’intelligence artificielle des drones permet à ceux-ci, suite à une programmation de pointe, d’avoir une prise de décision sur des actions primaires, comme par exemple pour l’autorégulation de la puissance de vol en fonction de l’environnement et de la météo.
Cet axe technologique fait partie des pans importants de développement pour les industriels engagés dans la production de drones militaires.
Voici donc un tour d’horizon du paysage militaire lorsqu’il s'agit de drones pour appuyer les forces armées.
Vous l’avez compris, les drones militaires sont des engins créés depuis un siècle en pleine expansion.
Les recherches et développements ne cessent de progresser pour proposer des drones militaires toujours plus performants. Le principal frein à l’acquisition reste cependant le coût de ces drones.
En effet, un drone militaire de dernière technologie peut coûter jusqu’à plusieurs milliards d’euros l’unité, c’est pour cela que leur production et leur utilisation sur le terrain est limitée.
Les drones militaires sont principalement utilisés avec pour objectif de limiter la présence humaine dans les airs pour mener des opérations à haut risque (reconnaissance, surveillance, feu…). Limiter ces présences humaines a évidemment pour but de limiter les malheureuses pertes lors des opérations.
Le frein à l’achat peut donc être considéré comme quelque chose de plutôt bien, cela permet de limiter la présence des drones dans le paysage aérien mondial et de les limiter à une utilisation obligatoire et nécessaire. Imaginez que tous les pays étaient équipés d’une flotte de drones armés…
Nous pouvons aussi observer que le marché du drone et ses deux axes (militaire et civil) ont une influence l’un vers l’autre.
En effet, les améliorations technologiques du marché militaire permettent au marché des drones civils de proposer, eux aussi, des améliorations de performance (notamment sur le temps de vol et la possibilité de transport.
Récemment, on peut également observer une entrée de l’industrie privée sur le marché. C’est le cas avec Amazon Prime Air qui a reçu l’autorisation de déployer un service commercial de livraison par drone. Nous pouvons donc imaginer avec optimisme des livraisons aériennes pour les particuliers dans les prochaines années.
Formidable
Particulierement interessent
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ibrahim Issa Youssouf
février 04, 2024
Vraiment le Drone est efficace est très important en cas de la guerre,ou bien en cas d’attaque pour combattre les ennemis.